Première partie: la démolition.
Dans cet article, je vais raconter la démolition de l'ancien chai, vous pouvez zapper donc, sauf que je vais montrer aussi les plots destinés à supporter la dalle bois et le batiment futur...
Premier travail: raser l'ancien chai avant qu'il ne bascule complètement! Il ne risquait pas vraiment de tomber remarquez bien, on a trouvé la roche entre 20 et 40 cm dessous! Avec beaucoup de racines de figuier et pas beaucoup de terre d'ailleurs...
Le seul problème est que ce chai abritait les arrivées d'eau, de gaz, et la chaudière, puisque j'ai la chance d'avoir le gaz naturel. Sans oublier le compteur et le tableau électrique et les descentes de la salle d'eau de l'étage... Pour corser un peu la chose, la chaudière était posée sur l'ancienne cheminée de la cuisine du temps où il y avait un fourneau, je suppose, comme chez ma grand-mère... Il fallait donc commencer par déposer la chaudière, raser le batiment (tant pis pour l'eau chaude, on est en été...), et reposer au nouvel emplacement, de l'autre côté de la porte de la cuisine, après la construction. C'est du moins le processus que je m'étais fixé au départ, et j'ai passé quelques temps à attendre qu'un plombier veuille bien venir le faire... En désespoir de cause et comme personne ne venait, j'ai demandé conseil au chauffagiste, qui m'a demandé pourquoi je m'embêtais à vouloir opérer en deux temps (dépose, puis repose plus tard), alors qu'on pouvait détruire en prenant des précautions pour ne pas toucher à la chaudière, et que quand ce serait fait il viendrait immédiatement reposer et reconnecter tous les tuyaux... Aussitôt dit, aussitôt fait! Quelques photos vaudront mieux qu'un long discours...
La pelle en action... l'armoire abrite la
chaudière à laquelle il ne fallait pas
toucher, et la bâche le tableau
électrique, parce qu'il pleuvait
évidemment ce jour là, sinon ça
n'aurait pas été drôle...
Pour poser le batiment, j'ai décidé de construire sur pieux plutot que de réaliser une dalle béton (on est en zone sismique parait-il, et de toute manière une dalle bois vaut bien mieux qu'une dalle béton, pour le même prix ! puisqu'elle est isolée!) Le bureau d'études de mon fabriquant de parpaings bois a donc étudié la chose, et le batiment sera posé sur 8 pieux périfériques d'environ 40X40cm, profondeur en principe de 50cm mais comme on est tombé sur la roche avant... On a réalisé les pieux au plus simple: pas de coffrage, des boisseaux du commerce ferraillés avec du carré de 10X10 qu'on a lié par paquets de 4 pour arriver à du 20X20 (rupture de stock sur le 20X20 sinon j'aurais évidemment acheté la bonne dimension directement...) Et voila tout le béton de la maison !
Les plots avant coulage du béton. On devine les ferrailles en place.
Premier travail: raser l'ancien chai avant qu'il ne bascule complètement! Il ne risquait pas vraiment de tomber remarquez bien, on a trouvé la roche entre 20 et 40 cm dessous! Avec beaucoup de racines de figuier et pas beaucoup de terre d'ailleurs...
Le seul problème est que ce chai abritait les arrivées d'eau, de gaz, et la chaudière, puisque j'ai la chance d'avoir le gaz naturel. Sans oublier le compteur et le tableau électrique et les descentes de la salle d'eau de l'étage... Pour corser un peu la chose, la chaudière était posée sur l'ancienne cheminée de la cuisine du temps où il y avait un fourneau, je suppose, comme chez ma grand-mère... Il fallait donc commencer par déposer la chaudière, raser le batiment (tant pis pour l'eau chaude, on est en été...), et reposer au nouvel emplacement, de l'autre côté de la porte de la cuisine, après la construction. C'est du moins le processus que je m'étais fixé au départ, et j'ai passé quelques temps à attendre qu'un plombier veuille bien venir le faire... En désespoir de cause et comme personne ne venait, j'ai demandé conseil au chauffagiste, qui m'a demandé pourquoi je m'embêtais à vouloir opérer en deux temps (dépose, puis repose plus tard), alors qu'on pouvait détruire en prenant des précautions pour ne pas toucher à la chaudière, et que quand ce serait fait il viendrait immédiatement reposer et reconnecter tous les tuyaux... Aussitôt dit, aussitôt fait! Quelques photos vaudront mieux qu'un long discours...
Chaudière + cheminée + électricité et on devine même
le départ de l'évacuation de la salle d'eau de l'étage...
le départ de l'évacuation de la salle d'eau de l'étage...
La cheminée qui ne servait plus et
allait gêner par la suite, pour monter la dalle comme pour
habiter ensuite...
La pelle en action... l'armoire abrite la
chaudière à laquelle il ne fallait pas
toucher, et la bâche le tableau
électrique, parce qu'il pleuvait
évidemment ce jour là, sinon ça
n'aurait pas été drôle...
Travail en finesse du pelleteur pour ne pas toucher aux tuyaux de gaz... Je vous jure que c'est là qu'on apprécie de faire travailler des pros qui ont le coup de manette!!!!!
Pour poser le batiment, j'ai décidé de construire sur pieux plutot que de réaliser une dalle béton (on est en zone sismique parait-il, et de toute manière une dalle bois vaut bien mieux qu'une dalle béton, pour le même prix ! puisqu'elle est isolée!) Le bureau d'études de mon fabriquant de parpaings bois a donc étudié la chose, et le batiment sera posé sur 8 pieux périfériques d'environ 40X40cm, profondeur en principe de 50cm mais comme on est tombé sur la roche avant... On a réalisé les pieux au plus simple: pas de coffrage, des boisseaux du commerce ferraillés avec du carré de 10X10 qu'on a lié par paquets de 4 pour arriver à du 20X20 (rupture de stock sur le 20X20 sinon j'aurais évidemment acheté la bonne dimension directement...) Et voila tout le béton de la maison !
Les plots avant coulage du béton. On devine les ferrailles en place.