Je vous ai manqué? me revoila...

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Je vous ai manqué? Me revoila!
Avec mes excuses pour cette longue absence. Les aléas de la vie, plus un bon coup de flemme je vous l'accorde... Pas seulement pour tenir ce blog, mais aussi pour les travaux.

Parce que voyez-vous, tout faire tout seul, parfois, c'est lourd au moral... Tenez-en compte avant de vous lancer: mine de rien, c'est long! Il faut tenir dans la durée... Une construction, ce n'est pas un marathon: il y a tellement de choses à faire, tellement de métiers différents, tellement de compétences diverses à acquérir et mettre en oeuvre...! Une construction, c'est plusieurs marathons qui s'enchaînent les uns après les autres! Je l'avoue: une fois les tuiles posées et la construction à l'abri, j'ai tout posé pour quelques jours, histoire de décompresser un peu. Les jours sont devenus des semaines, il y a eu en même temps des soucis professionnels, comme pour beaucoup (je suis au chomage, en fin de droit maintenant...), quelques ennuis familliaux et de santé... Bref, tout ça n'a pas aidé vraiment.

Ca ne veut pas dire que je n'ai rien fait non plus! J'allais intituler cette page "isolation", puisque après la couverture c'est la suite logique. Mais je m'aperçois que je ne vous ai même pas parlé des tuiles!!!!! Finissons de couvrir donc...

Donc reprenons: fin de la couverture!

Ben pas grand chose à en dire d'ailleurs, pour ce boulot là, il n'y a aucune différence avec la construction traditionnelle. Par dessus les chevrons, deux solutions: pose ou pas de voliges. Cela ne change pas grand chose pour la suite, juste une dépense ou une économie de plus, ça dépend de votre budget et de la culture locale. Par chez nous, on met des voliges, quand j'ai demandé à mon fournisseur de matériaux de me faire un devis, il y a automatiquement inclus des voliges! Je ne les ai pourtant pas prises, et il n'y en a pas. Mais ça a surpris... A la réflexion, je vous conseillerai d'en mettre, ne serait-ce que pour rajouter une couche d'isolant supplémentaire, même si l'épaisseur de bois est symbolique.

Bref, par dessus (ou pas) les voliges, vous allez mettre les lattes qui tiendront les tuiles. On part du bas évidemment, et on les cloute ou les visse sur les chevrons ou les voliges. On monte au fur et à mesure, et la dernière au faîtage sera ajustée en fonction de la longueur restante (en recoupant les tuiles de la dernière rangée si nécessaire). Bref, c'est basique, il faut juste ne pas se tromper sur la distance entre voliges, qui esst dicté par le modèle des tuiles que vous avez choisi.


Voila le lattage terminé. On va passer aux tuiles.

J'ai décidé de protéger les arrêtes du toit le long des pignons au moyen de tuiles à recouvrement vertical (celles qu'on voit posées sur la photo ci-contre), c'est un choix personnel, pas une obligation.

NB: les tuiles se posant souvent du bas vers le haut, et de gauche à droite, dans mon cas d'extension contre un pignon plus haut, il a bien évidemment fallu couper la dernière de chaque rangée au lapidaire avec un disque à matériau (attention, poussière rouge qui s'infiltre partout, c'est bien déguelasse comme activité) en songeant que sur l'autre pente que celle de la photo ci-dessus, il faudra que les rangées tombent en face des autres! En fait, j'ai donc commencé par l'autre face, et le rattrapage de jeu s'est fait sur celle-ci. C'est un moment d'attention, rien de bien compliqué, mais on a vite raté une tuile...

Et voila le résultat fini...


C'est superbe, je sais... Merci de vos compliments!

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