Troisième partie: les pignons

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Pas grand chose à dire, les pignons se réalisent facilement selon la même procédure de montage que les murs: on aligne les parpaings les uns à côté des autres, vissés et collés comme précédemment. Il n'y a plus à se préoccuper des angles, et donc on n'utilise que des parpaings de 50cm de long (d'ailleurs, si tout a été bien calculé  lors du calepinage comme dans mon cas, il ne vous reste plus de parpaings d'angle).

Le premier parpaings sera coupé selon la pente du toit: il faut donc ne pas se planter! Une erreur ne serait pas bien grave, on peut toujours démonter et recommencer ensuite, mais comme je dis à mes gosses: soyez paresseux! Faire bien du premier coup permet de n'avoir pas à y revenir, ça vaut le coup de se donner un peu de peine la première fois...

Dans mon cas, j'avais opté, pour des raisons esthétiques, à une pente de toit similaire à celle du toit de la maison existante. On avait estimé un peu au pif (au cordeau et à la règle quand même!) que la pente faisait 35%, soit 19°. Reporté sur un parpaing, cela correspond, le hasard fait bien les choses, à une coupe reliant l'angle bas du parpaing au sommet de la perpandiculaire passant par son milieu... Une petite photo pour mieux visualiser?
Pur hasard, mais ça facilite bien les choses, puisque on retombe sur un nombre entier de parpaings...

Ah oui, comme vous le constatez, ça se fait  la main! Enfin, à la scie égoïne: je crois bien qu'il n'existe pas de scie circulaire de 190mm de rayon utile! On peut toujours tricher en commençant par donner un coup de scie qui servira de guide, mais il faudra quand même finir à la main. Heureusement que c'est du Douglas! J'en ai quand même des ampoules...


Bon, je ne vous fais pas de laïus sur les pignons, voici le résultat fini:

















Et les incrédules peuvent vérifier: la pente est bien rectiligne!






Non maisje vous jure, il y a de ces sceptiques!!!! pffff...

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